Date limite de clôture du numéro de janvier : 18 novembre
Nissan Patrol (1984). Un mélange de fierté et d'enthousiasme pour Pieter
Tôt ou tard, chaque voiture finit à la casse et disparaît finalement dans le broyeur pour être transformée en ferraille. Non, ce n'est plus tout à fait la réalité : la casse n'existe plus ; c'est maintenant une usine de démantèlement automatisée. Cette robuste voiture japonaise, une Nissan Patrol de 1984Elle a échappé à ce sort. Pieter a sauvé la voiture en la récupérant de son frère ; sa durée de vie avait déjà été considérablement réduite par la rouille. Le châssis était corrodé ; les portes, le hayon et les deux ailes étaient en grande partie détruits.
Rouille-o-ration
Personne ne comprenait ce qui avait poussé Pieter à investir autant de temps, d'énergie et d'argent dans ce véhicule tout-terrain. Mais il se connaissait bien : il savait qu'il se consacrerait corps et âme à son objectif. Nissan Patrol 1984 La remettre à neuf, même si cela devait prendre des années. De plus, c'était une bonne raison de ne pas m'attarder sur ma chaise après le travail et pendant mon temps libre, mais de me mettre immédiatement au travail. Bien sûr, il y avait des moments de doute – « Mais qu'est-ce que je fais ? » – surtout lorsque la recherche de pièces s'avérait difficile.
La motivation de Pieter
Pieter : « Ce SUV n’est peut-être pas aussi connu que le Toyota Land Cruiser, mais je le trouve unique. C’est un 4x4 robuste, un véritable bourreau de travail, adapté aux terrains accidentés, mais aussi un véhicule idéal pour les balades en famille. Cela procure un sentiment de liberté. »
Respirez une nouvelle vie
Pieter : « En tant que tôlier, j'avais de nombreux avantages. Je savais ce que j'avais à faire, je pouvais travailler dans l'atelier de mon employeur et je disposais des outils adéquats. Mais à cause de ma quête de perfection, le résultat total restauration du Nissan Patrol — avec de longs intervalles — quatorze ans au total ! J'ai commencé par remplacer la carrosserie : portes, hayon, ailes et, bien sûr, les travaux de soudure nécessaires. Une fois le Patrol présentable, je l'ai entièrement démonté pour réparer le châssis et repeindre le tout. C'était un travail étape par étape, et surtout : j'ai tout fait moi-même ! Trouver les pièces s'est avéré un vrai cauchemar, jusqu'à ce que je découvre un site web où l'on pouvait commander à partir des numéros de châssis. Le fait qu'elles proviennent de l'étranger n'était pas un problème.
Documentation photographique
Dans l'album que Pieter a réalisé, on perçoit son souci du détail, ainsi que la beauté et la splendeur de la voiture au début de sa seconde vie. Son attention et son dévouement méritent tous les éloges.
(Ci-dessous, quelques photos supplémentaires.)

J'en avais un qui était resté planté devant un étal de légumes pendant des années.
Le volant était usé jusqu'à la moelle, la clé de contact était fine comme du papier, et même l'armature du côté gauche du siège conducteur était percée à force d'entrer et de sortir de la voiture. Kilométrage inconnu.
Plus rien ne fonctionnait au tableau de bord après que de la fumée se soit mise à s'échapper. Pour que les feux arrière fonctionnent, j'ai dû brancher un fil directement à la borne positive de la batterie. Le véhicule m'a ensuite servi pendant au moins 500 000 kilomètres. Un jour, le chauffage est tombé en panne. J'ai dû rajouter 11 litres de liquide de refroidissement.
J'ai aussi immédiatement ajouté 5 litres d'huile. La machine ressemblait à une trieuse de pommes de terre, tellement elle était rouillée.
Mais absolument indestructible ! Quel contraste avec les deux Toyota Land Cruiser que j'ai eues ensuite ! Il y avait toujours quelque chose de cassé qui m'empêchait de conduire. Je ne conduirais plus jamais de Toyota, mais plutôt une vieille Datsun ou une Nissan !
Salut Peter,
Quelle magnifique restauration ! Je suis moi-même en train de restaurer un Patrol court de 1986, et je suis très curieux de connaître le site web où l'on peut commander les pièces par numéro de châssis.
J'adorerais l'entendre !
Andy
La version 24V, avec le remplacement du disque d'embrayage, est une vraie galère, mais sinon c'est la version originale et donc techniquement très fiable.
Mvg Pierre
Mon ami s'est plaint d'un bruit de cliquetis provenant des soupapes de son moteur juste après la révision de sa voiture. Il m'a demandé si je pouvais y jeter un coup d'œil.
Après l'avoir ouvert et avoir mesuré le jeu aux soupapes, je me suis aperçu que les vis de réglage n'étaient pas correctement positionnées au-dessus des soupapes. L'une d'elles présentait une arête assez abîmée. Lors de la mesure, elle semblait correcte, alors que le jeu réel était considérablement plus important. Après avoir réglé les vis de réglage, aligné les culbuteurs et tout ajusté, le moteur a de nouveau tourné comme une horloge. Je n'ai plus jamais eu le moindre problème. Je trouvais que c'était une voiture fantastique. Tout comme celle de cet article. Il faut la préserver, car ce sont des voitures exceptionnelles !