Imaginez un jeune René, passionnément fou de Alfadepuis qu'il a entendu le rugissement métallique d'un Sud ti dans la rue alors qu'il était adolescent. Ce désir de posséder un jour une telle bête italienne a finalement atterri sur son radar en 1997 : une GTV6 rouge de 1986, juste de l'autre côté de la frontière, chez Autohaus Bleeker à Ahaus, pour 5.000 XNUMX D-Marks, embrayage neuf compris. Voici comment notre « Rapport de restauration » capture Alfa « GTV6 » – une histoire de coup de foudre, de soudures brûlantes et de recherche sans fin de pièces d’origine.
Coup de foudre
René's Alfa-epoe a commencé avec un Sud ti à Verde Matese, juste avant qu'il ait son permis de conduire en poche. Pendant des années, il aspirait à une vie encore plus sportive. Alfa: la GTV6, avec ses quatre phares et ce séduisant tableau de bord rempli de cadrans. Lorsque la recherche a commencé en 1997, les Pays-Bas semblaient manquer d'exemplaires abordables et sans rouille. Un concessionnaire allemand, une négociation intelligente de papa (un concessionnaire expérimenté parlant couramment l'allemand) et une demi-heure d'enchères stressantes plus tard, la GTV6 roule sur une remorque en direction de Winterswijk.
Décapage, pulvérisation et engouffrage
Le jour de la Reine 1997, le véritable travail commence. René démonta la voiture jusqu'à ce qu'elle soit nue sur ses roues, laissant le moteur suspendu un instant. Les amortisseurs Koni et les nouveaux freins indiquaient un entretien régulier, mais il a fait appel à une expertise en tôlerie – d'une nouvelle plaque de capot à un passage de roue de secours remis à neuf. Les pare-chocs et les jupes, fabriqués à l'origine par Tuynder à Nootdorp, s'adaptaient comme un gant. Même le moteur était laissé en attente : le rêve était un V3.0 6 d'un Alfa 75, mais d'abord la carrosserie devait être au top.
À la recherche de trésors rares
Trouver des pièces était une aventure en soi. Un passionné de Groningue a échangé son ensemble de pare-chocs d'origine contre le kit Zender emprunté, comprenant un boîtier de direction assistée qui fonctionnait à nouveau comme neuf après une révision à Goes. Le moteur 3.0 V6 tant convoité était caché dans une publicité du Telegraaf d'Eindhoven – 500 florins et une reprise du bloc 2.5 plus tard, René avait la source d'énergie de ses rêves. Il s'est avéré plus tard qu'il regrettait d'avoir perdu son bloc « matching numbers », une leçon de vie coûteuse dans le monde de la restauration de voitures classiques.
L'élément indispensable de l'accident
Un jour, pendant sa pause-café, René aperçoit une GTV6 gravement endommagée sur une remorque de dépannage en face de son travail. Le propriétaire voulait s’en débarrasser rapidement – les frais de remorquage s’étaient déjà accumulés. Pour une somme modique, René a reçu un trésor mobile rempli de pièces intérieures, de fenêtres, de boutons et de charnières rouillées. Bon nombre de ces composants se retrouvent dans le résultat final brillant.
Moteur et transmission : comme neufs
Le moteur 3.0 acheté a été entièrement révisé : pistons, ressorts, roulements, embrayage, distribution, etc. Culasses rabotées, sièges de soupapes renouvelés, arbres à cames rectifiés. Le résultat ? Une source d’alimentation qui semble sortir tout droit de l’usine. La boîte de vitesses à cinq rapports avec différentiel à glissement limité d'un Alfa 75 V6 a été entretenu par le spécialiste Martijn Goorden à Toldijk : nouvelle synchronisation, embrayage et mécanisme de changement de vitesse sans jeu.
Jantes et couleur
Les jantes Zender Sport (8Jx16") étaient rares, mais grâce à trois exemplaires conservés chez une connaissance, une nouvelle peinture brillante chez Velgendokter Uden et une quatrième jante de Groningue, cette GTV6 dispose désormais d'un jeu parfait. La carrosserie, recouverte d'un apprêt époxy et peinte au pistolet Rosso 130BB par un maître peintre, brille toujours d'un éclat impeccable.
Et maintenant plus loin…
Après trois ans de soirées et de week-ends, le coupé de rêve de René est prêt pour la route publique et le niveau compétition. Souhaits futurs ? Il installe la climatisation, mais abandonne ce projet – trop de tracas après la restauration. Car après 28 ans de relation avec sa GTV6, il s'avère qu'une relation avec une voiture classique est tout sauf ennuyeuse.
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(Les photos continuent ici.)
La décision de René était de savoir s'il voulait Alfa GTV6 pour lui-même ou pour le prochain propriétaire, qu'il veuille même profiter de la conduire ou que la voiture soit un investissement. Au début, il s'en est bien sorti avec le moteur 3 litres, car c'est le moteur qu'il voulait et la valeur de revente de la voiture n'est pas intéressante s'il ne la vend jamais. Dans le deuxième cas, il aurait dû conserver le moteur d'origine, car cela lui aurait permis d'économiser de l'argent et la valeur de revente de la voiture aurait probablement été plus élevée grâce aux numéros correspondants.
Belle GTV. Belle dans son ancienne gloire. J'ai maintenant mon 11ème Alfa. ( Stelvio)