Quand vous entendez le nom Norton, vous pensez à des moteurs lourds et rapides. Pensez à Manx, au «88» ou au «99», aux atlas et aux commandos. Ou un logiciel. Cela dépend de votre âge et de votre intérêt. Presque personne ne crie après avoir entendu le nom de Norton: «Oui! Un navigateur Norton! Quel vélo de haut niveau c'était!
Rareté
Les Nortons sont des classiques recherchés. Si la rareté était clairement un facteur d'augmentation des prix pour les classiques, le 350 cc Norton Navigator devrait être plus cher. Le Navigator appartenait cependant à la flotte de motos légères lancée après un changement de la loi britannique 1958. Parce que, à partir de 1960, les motards débutants ne doivent pas conduire sur des motos plus grands que 250 cc.
Tous les fabricants britanniques ont commencé à construire des machines à partir de 250 cc. L'idée de Norton était le légendaire Bert Hopwood - qui plus tard Triumph se déplacerait - conçu Jubilee 250 cm1958 à partir de XNUMX, c'était une assez belle machine, une jumelle avec un arbre à cames surélevé. Mais il a rapidement acquis une réputation de fiabilité limitée.
Nous avons trouvé notre mannequin, le grand frère du Jubilee, chez Joop Stolze, le revendeur de voitures anciennes qui fabrique également des motos. Le Norton se trouvait parmi une gamme impressionnante de phares et, bien sûr, de motos italiennes rouges.
Grandir avec le marché
Pour créer un marché en croissance, le moteur du Jubilee s'est développé dans 1960 pour devenir 350 cc et le résultat obtenu avec fierté s'appelle Navigator. Le navigateur a été lancé à Earls Court dans 1960.
En outre, il a été déchargé de ses cylindres sujets aux fuites et a reçu un bloc-cylindres. Les têtes étaient toujours livrées «à la pièce». À l'avant, elle était améliorée par la fourche avant du RoadHolder et les freins étaient également plus gros. Le tube du cadre avant a été renforcé pour mieux gérer la puissance brutale du 22 pk.
Mais la base, le 250 cc Jubilee, était et resta un méli-mélo né d'une gestion défectueuse qui sévit encore dans le monde aujourd'hui, mais qui est né et perfectionné en Angleterre. Parce que pourquoi voudriez-vous concevoir quelque chose alors que vous avez des entrepôts pleins de tout pour tout? Le cadre du Jubilee était celui de la dernière version des cadres de milieu de gamme d'AMC - la société mère de Norton. La fourche avant, les roues et les freins du Jubilee provenaient de modèles de la marque pas si excitante Francis-Bernet. Le joli nouveau bloc était couplé à un ancien modèle de boîte de vitesses. Le résultat était un petit produit distinctif. Les Norton Jubilees n'étaient pas très rapides, fluides ou fiables. De plus, ils n'étaient pas à la hauteur de la réputation de Norton de fabriquer des motos de bonne tenue de route. Les Navigateurs ont suivi cette route fidèlement.
Parallèlement à cette route, il y avait aussi le Norton Electra
C'étaient des machines "développées" sur les instructions de l'importateur américain de moteurs européens ... la Berliner Motor Company. La Berliner Motor Company avait pensé qu'il pourrait y avoir un marché aux États-Unis pour un jumeau britannique démarrant électriquement. L'Electra était en fait un Navigator avec un démarreur percé à 383 cc. Ce démarrage électrique ne fonctionnait pas très bien. De plus, l'Electra vibrait de manière exubérante. Et ils avaient très soif. Et pas fiable.
Norton a continué à rendre Navigators 1966
Jusqu’à peu avant l’effondrement de la société mère Associated Motor Cycles. Et il y avait aussi le Navigator DeLuxe avec son dos «fermé» dans le style de la Triumph Baignoires, mais plus élégantes. La machine a continué à souffrir de la réputation des Jubilés 250 cc. Et cela se traduit par le fait que les jubilés et les navigateurs ne coûtent pas la moitié de ce que coûtent les grands jumeaux Norton.
Des livres ont été écrits sur la disparition de l'industrie britannique de la moto et de l'automobile
Le cas repose en partie sur les lois du plomb inhibiteur. Le succès à long terme est mortel pour une vision de marché objective et pour la créativité. Ajoutez à cela la situation dans les différences alors bien plus grandes dans la société de classe britannique. L'arrogance d'anciens pensionnaires (parfois brillants) et le pouvoir des syndicats. L'affaire s'est effondrée. Les développements et les investissements ont stagné, alors que les dirigeants britanniques ont presque foulé la barre en regardant ce que ces fous japonais faisaient dans le monde de la moto.
Ajoutez à cela que des motos britanniques ont été développées pour les routes anglaises. Et en Angleterre, il n'y avait pas d'autoroute jusqu'au milieu des années soixante. Alors que les motocyclistes britanniques avaient acquis leur réputation de danseurs élégants sur des routes merveilleusement sinueuses et étaient restés relativement stables aux États-Unis en raison de vitesses maximales strictes et bien respectées, ils étaient structurellement gravement endommagés par les autoroutes motocyclistes où BMW, Moto V-twins et Moto Guzzi presque toutes les motos japonaises percées courageusement.
L’Angleterre s’est assurée que nous avions encore beaucoup de classiques souhaitables. De plus, la politique de vitesses maximales toujours plus basses profite désormais aux Britanniques.
Ainsi, Norton Navigator redevient une très belle moto pour rouler tranquillement sur les plus belles routes secondaires.
