Amateur de voitures anciennes – bien sûr – et d'art ? Alors, il y a une exposition à ne pas manquer. Jusqu'au début 2026, les peintures de Martin Sijbesma, peintre frison à l'amour indéfectible pour la nostalgie, seront exposées au Musée Martena de Franeker. Son exposition « Peintre du passé » vous fera rêver avec des scènes au réalisme romantique : imaginez des voitures anciennes avec des paniers de pique-nique sur des routes de campagne désertes, des champs de maïs dansants au soleil et des natures mortes remplies d'antiquités où l'on peut presque sentir et goûter le temps. Un monde disparu, mais qui semble bien vivant sur les toiles de Sijbesma.
Nostalgie sur toile dans les paysages frisons
Dans les tableaux de Sijbesma, des voitures classiques prennent vie dans des décors idylliques. Il peint des voitures anciennes avec un réalisme tel qu'elles semblent presque sortir de la toile – des berlines rutilantes d'avant-guerre aux familiales des années 50 qui sentent presque l'essence. Parallèlement, ses toiles dégagent une paix et une chaleur qui rappellent une époque révolue. Ce n'est pas sans raison que les connaisseurs qualifient son style de « réalisme romantique », avec des compositions atmosphériques qui évoquent une nostalgie discrète.
Le savoir-faire de Sijbesma transparaît sur la toile. Nombre d'œuvres ressemblent à des photographies au premier coup d'œil, telle est la technique picturale de Sijbesma. Ce n'est qu'en regardant de plus près que l'on perçoit les coups de pinceau qui évoquent l'éclat de la carrosserie d'une voiture classique ou la texture d'un vieux cheval en peluche. Ce souci du détail ne tombe pas du ciel : Sijbesma travaille selon une technique ancestrale de glacis, couche après couche, à la manière des grands maîtres. Il n'est donc pas étonnant que chaque tableau dégage une atmosphère intemporelle, qui vous transporte l'espace d'un instant dans le passé.
Martin Sijbesma, un peintre de l'époque
Pour Martin Sijbesma, la nostalgie n'est pas seulement un thème, mais un art de vivre. Ce Frison de 57 ans vit avec sa femme Ytsje dans une église centenaire du village de Kûbaard, un cadre aussi rustique que ses peintures. Chez lui, il cuisine sur un ancien réchaud à pétrole et l'alimente au charbon. Avec Martin, on plonge littéralement dans le passé, et cela se ressent dans son art.
Dès son plus jeune âge, Sijbesma savait qu'il voulait devenir peintre, même si ses parents étaient d'un avis différent. Sur l'insistance de son père, un chrétien strict, il suivit d'abord une formation consciencieuse de peintre en bâtiment. Il resta, pour ainsi dire, « dans la peinture ». Mais l'envie de créer de l'art véritable continuait de le ronger. Après cette formation, Martin loua une maison ouvrière aux courants d'air pour se consacrer pleinement à sa passion. Il s'exerça sans relâche en copiant les maîtres anciens et trouva un professeur qui lui apprit à perfectionner son art. Sa première percée fut la réalisation de natures mortes minutieusement peintes, qui lui valurent un succès commercial dans une galerie locale.
Aujourd'hui, Martin Sijbesma est surtout connu pour ses paysages frisons ornés de voitures classiques, des véhicules qui caractérisaient autrefois le paysage urbain. Grâce à ce créneau unique, qu'il a développé seul, il s'est imposé comme l'un des peintres réalistes les plus célèbres de Frise et bien au-delà. Pourtant, Sijbesma reste modeste quant à son choix de sujet intemporel : « Je suis un peintre du passé », aime-t-il dire. Cette affirmation résume bien sa vie : Martin peint le passé, mais avec le savoir-faire et le souci du détail d'aujourd'hui.
Musée Martena : un château urbain chargé d'histoire
Le musée Martena est le musée historique de la ville de Franeker, installé dans un château du XVIe siècle, les Martenastins. Ce lieu unique éveille tous les sens avec des histoires du passé, parfaitement adaptées à l'art nostalgique de Sijbesma. Outre des expositions temporaires comme celle de Sijbesma, le musée Martena fait revivre l'histoire locale de Franeker. Les visiteurs peuvent déambuler dans des salles au mobilier classique et, par exemple, admirer le bureau d'Anna Maria van Schurman, première étudiante des Pays-Bas, au cœur de ce qui était autrefois la ville universitaire de Franeker. Le musée se présente comme un « musée lent » à l'atmosphère du XIXe siècle, où l'on vous accorde tout le temps nécessaire et où l'attention personnelle est primordiale. Bon à savoir : le musée Martena est également un point d'information VVV – idéal pour commencer votre visite de Franeker ou pour obtenir des conseils pour un itinéraire plus long (par exemple, une belle balade en voiture de collection ou un circuit en club à travers la Frise ?).
Conseils pratiques pour les visiteurs
L'exposition Martin Sijbesma | Schilder van Toen est visible du 7 juin 2025 au 4 janvier 2026 au Musée Martena de Franeker. Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 00h (du 17er avril au 00 octobre également le lundi). Le stationnement dans le centre-ville de Franeker est payant (maximum 1 heures près du musée, dans la Voorstraat), mais les parkings situés à l'extérieur du centre sont gratuits. Vous préférez les transports en commun ? Depuis la gare de Franeker, vous pouvez rejoindre le musée, situé en plein cœur de la ville, en 31 minutes à pied environ. Conseil : combinez votre visite avec d'autres sites touristiques de Franeker : le célèbre planétarium Eise Eisinga est à deux pas, et vous pourrez visiter les villages frisons environnants en voiture de collection. Pour plus d'informations sur les billets, les tarifs et les activités, veuillez consulter le site web du Musée Martena.
Prachtig, ga gauw kijken in Franeker!
C'est assez polluant, charbon, pétrole et tout ça, mais M. compense en peignant plutôt qu'en conduisant ;). Martin vient-il d'Angleterre ? Jamais entendu ce nom en Frise 😀
Comme c'est beau, surtout la 2CV.
Magnifique tableau, je dois dire. Surtout celui avec la 2 CV, incroyablement beau. Je pense venir le voir dans les semaines ou les mois à venir. Heureusement, l'exposition durera un certain temps.
Ces détails sont vraiment impressionnants. Il est très difficile d'obtenir ces proportions sur la toile d'une voiture de collection. D'après ce que je vois, c'est exceptionnellement bien fait. Je viendrai peut-être y jeter un coup d'œil ce week-end ou le week-end prochain. C'est à deux heures de route, il faut donc prévoir.
Oui, Martin peut faire ça. Très intelligent !
C'est ça dans la vraie vie...
Bien sûr, vous pouvez également faire imprimer une belle photo sur toile chez Hema, puis la recouvrir de peinture à l'huile pour qu'elle ressemble à un vrai tableau,
mais ce n'est pas authentique.